Les Gastrosophes

À propos

Gastrosophes: n.m. pl. XIXe s. de « gaster » le ventre et « sophia » la sagesse. Hurluberlus soumis à la sainte trinité du cœur, de l’esprit et du ventre. Épicuriens par foi. Verbe « Gastrosopher » manger ou préparer à manger avec amour et générosité. Rendre heureux. Être heureux.

Les Gastrosophes, à l’origine, c'est une joyeuse clique de cuisinier·es, artistes, travailleur·ses sociaux·les, juristes, profs, animé·es par des valeurs communes de justice sociale, de partage, de décroissance et réuni·es par une envie simple, mais tenace: essayer de faire quelque chose de bien.

A partir de l'été 2016, entre copain·es et avec les moyens du bords, le projet germe: récupérer des invendus alimentaires, les sublimer et organiser de beaux événements pour offrir le même service à des personnes plutôt privilégié·es qui paient, qu'à des personnes moins privilégié·es qui viennent gratuitement.

Depuis 8 ans, l'essence du projet n'a pas bougée, mais les missions se sont étoffées et s'articulent autour de 4 objectifs:

  • Favoriser l’accès à une alimentation de qualité pour tous·tes;
  • Lutter contre le gaspillage alimentaire, pour alléger notre impact sur les ressources naturelles et initier une réflexion sur le système agro-industriel comme facteur d’appauvrissement de la planète et de l'humanité;
  • Encourager la création de lien social par la rencontre épicurienne et la mutualisation;
  • Expérimenter un modèle alternatif d'entreprise de la restauration par la mise en œuvre d'un gouvernance horizontale, par l'exploration d'autres modèles économiques, par une remise en question de nos modes d'approvisionnement, de production et de consommation.

En pratique, les Gastrosophes récupèrent les surplus alimentaires de grossistes, maraîcher·es, associations et épiceries partenaires, cela représente au minimum 50 % de l’approvisionnement en matière premières. Pour le reste, l'équipe peut compter sur le savoir faire de paysan·nes, éleveur·ses, artisan·nes, sélectionné·es avec soin pour la qualité de leur travail.

Le projet se déploie désormais autour de deux activités, un restaurant à la ferme du Chaudron et un service traiteur nomade.

Le collectif compte actuellement une dizaine de salarié·es, une cinquantaine de volontaires ou membres et un CA de feu.